Après trois années d'emballement, ces deux villes du Haut-Rhin retrouvent des valeurs proches de celles de l'avant-Covid.

Alors que les taux sont aujourd'hui aux alentours des 4 %, les Français touchant un salaire de moins de 1 400 euros par mois peuvent tout de même devenir propriétaire. 

Tandis que Mulhouse, deuxième ville d'Alsace, reste favorisée par sa situation géographique, Colmar, la préfecture du Haut-Rhin, subit les difficultés de financement des acquéreurs.

Dans ces deux villes attractives du Haut-Rhin, les délais des transactions s'allongent, les négociations font parfois leur retour, et les prix pourraient légèrement baisser.

Après avoir connu deux années très dynamiques, et des prix en hausse, l'activité de ces deux communes du Haut-Rhin semble se stabiliser, voir ralentir.

Ces deux villes du Haut-Rhin affichent une belle activité. Les biens viennent parfois à manquer, et les prix sont en hausse.

Il y a les villes où le chômage est faible mais les prix de l'immobilier très élevés. Celles, à l'inverse, où les emplois sont rares mais la pierre abordable. Et enfin celles qui ont tout pour elles : des logements bon marché et du travail.

Ebranlé par la crise, qui a touché le tourisme et l'industrie, le Haut-Rhin tient bon sur le front immobilier avec une demande largement supérieure à l'offre. Mulhouse est plébiscitée par les investisseurs et Colmar par des résidents qui ne veulent pas en partir.

Frappées de plein fouet par la pandémie, par la chute du tourisme à Colmar et le ralentissement des usines à Mulhouse, les villes du Haut-Rhin résistent paradoxalement sur le front immobilier.

L'une est ouvrière, l'autre est habituellement touristique. Malgré leurs différences, ces deux villes du Haut-Rhin ont pour point commun un marché de la pierre très actif.