IMMOBILIER. Volumes de ventes en baisse de 25%, prix en recul de 6 à 8% sur un an... En Île-de-France, le marché résidentiel ancien a poursuivi son repli en 2023, selon les derniers chiffres des notaires du Grand Paris. La baisse annuelle des prix devrait même s'accentuer en 2024 pour atteindre -8% en avril.

La proximité de la capitale permet aux actifs d'Ile-de-France de choisir l'Eure pour y habiter. Les collectivités territoriales y encouragent l'accession à la propriété.

ÉTUDE. Les Notaires du Grand Paris et La Tribune ont réalisé, avec l'Ifop, un sondage sur les attentes des Franciliens concernant le Grand Paris. Les enjeux autour de la mobilité dominent largement, mais les attentes sont également grandes et ont évolué ces dernières années en matière d'immobilier.

La part des Franciliens qui occupent des logements trop petits a progressé au cours de la dernière décennie, en particulier dans le parc locatif social, à cause de prix de moins en moins accessibles dans le privé, selon une étude parue jeudi. De 2008 à 2018, le taux de suroccupation a augmenté de 0,6% en Ile-de-France alors qu'il s'est stabilisé dans le reste de la France métropolitaine, évalue l'Institut Paris Region (IPR), pour lequel 2,7 millions de Franciliens vivaient à l'étroit en 2018, soit près d'un quart de la population (22%). Ce phénomène, deux fois plus important que dans le reste de l'Hexagone, concerne avant tout les familles monoparentales - un tiers d'entre elles (33%) vivent à l'étroit contre 19% des couples avec enfant et 5% des couples sans enfant -, les cohabitations de personnes sans lien familial direct et les jeunes, la moitié ayant moins de 25 ans.

Ce département bien desservi et riche en habitat individuel a de quoi satisfaire les acheteurs à la recherche de grandes surfaces et d'un environnement de qualité.

Plus d'espace, plus de vert: les Franciliens ont pris goût au télétravail et animent de nouveaux marchés immobiliers plus éloignés de la capitale. Avec des tarifs encore attractifs.

Les Notaires du Grand Paris suggèrent de restituer à l'acquéreur d'un logement tout ou partie des droits de mutation applicables à la transmission du bien. Ceci, s'il réalise dans les dix-huit mois, des travaux de rénovation susceptibles d'améliorer la performance énergétique de son bien.

IMMOBILIER. En Île-de-France, le 3e trimestre 2021 rattrape quasiment le niveau, déjà historiquement élevé, du nombre de transactions dans l'ancien enregistré en 2019, avant le déclenchement de la pandémie. Si la crise sanitaire laissera quelques traces dans le secteur de l'immobilier, comme partout ailleurs, on est cependant encore très loin du grand chambardement, selon les notaires du Grand Paris.

Le «91» est le département francilien qui a le plus la cote chez les primo-accédants.

Plutôt la région Occitanie pour acquérir une résidence principale, plutôt la Nouvelle Aquitaine pour une résidence secondaire : c'est le résultat de la double étude menée par Figaro immobilier sur les recherches de biens et les nouveaux critères de décision où le prix, la localisation et le jardin arrivent en tête.

Avec la généralisation du télétravail, la demande immobilière a fortement augmenté dans l'Ouest. À tel point que dans certains endroits, les locaux peinent à acquérir un bien face à la concurrence d'acheteurs franciliens. Europe 1 s'est rendu à Arzon, dans le Morbihan, pour constater que le sujet est pris très au sérieux par la municipalité.

Une baisse des prix est attendue sur les logements courants, mais pas sur les appartements de qualité en étage élevé avec extérieur. Une déception pour tous ceux qui aspirent à un meilleur cadre de vie depuis les confinements.