2024, le monde qui vient. La pandémie a bouleversé la vie professionnelle en démocratisant le travail à distance. Et les salariés ne comptent pas y renoncer. Jusqu'ici, les conséquences économiques sur l'immobilier restaient minimes, mais aujourd'hui les bailleurs de locaux sont inquiets.

ÉTUDE. Le dernier baromètre de l'association Qualitel, réalisé avec Ipsos, dessine les nouveaux usages des ménages dans leur logement. Zoom sur quelques tendances.

Un récent palmarès des meilleures destinations pour dirigeants nomades classe la capitale portugaise au sommet. Devant Miami et Dubaï.

TRAVAIL. 42% des actifs franciliens déclarent avoir télétravaillé entre août 2020 et août 2021, selon une récente enquête de l'Institut Paris Région. Une tendance durable qui force employeurs comme acteurs de l'immobilier à s'interroger sur l'utilisation des espaces de travail et d'habitat.

Le Covid et le télétravail ont bougé les curseurs de la pierre, valeur refuge. Biens rares donc plus chers, intérêt pour l'arrière-pays, quête d'extérieurs, taux bas' le Biterrois en profite et gagne en attractivité.

Le marché immobilier est très actif dans le département. Les Lyonnais et les Grenoblois à la recherche de plus d'espace trouvent leur bonheur jusque dans certains villages.

EN IMAGES - Impossibles à louer, les logements de moins de 9 m² perdaient de leur intérêt. Mais les télétravailleurs regardent de près ces micro-surfaces.

Le télétravail de longue durée a laissé des traces. Les salariés ont envie de retourner au bureau pour retrouver leurs collègues. Mais ils reviennent avec des exigences nouvelles vis-à-vis de leur espace de travail, indique le conseil en immobilier d'entreprises JLL.

Dans le premier quartier d'affaires d'Europe, la désertion des bureaux a fait chuter le prix des loyers. De nouvelles tours cherchent des locataires.

L'Institut de l'épargne immobilière et foncière (IEIF) a chiffré l'impact du développement du télétravail sur le marché de l'immobilier de bureaux. Il table sur une baisse de la demande placée (locations ou ventes à l'occupant) de 4 % à 24 % par an sur dix ans.

Selon un récent sondage, deux tiers des Français souhaiteraient déménager pour mieux supporter le confinement, notamment pour travailler dans de meilleures conditions.

Après avoir travaillé à leur domicile pendant trois mois, nombreux sont les urbains qui se sentent prêts à continuer' à condition d'avoir le bien immobilier adéquat.